À quoi sert ce modèle de courrier ?
En principe, tous les revenus (intérêts et dividendes) de l'épargne (produits de placement à revenu variable et produits de placement à revenu fixe non exonérés), sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé « flat tax ».
Ce prélèvement est effectué à la source par l'établissement payeur (personne qui en assure le paiement, une banque en règle générale) pour le compte du Trésor Public lors du paiement des revenus.
Il se présente comme un acompte de l'impôt sur le revenu. Le PFU comprend également le paiement des prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.
Cet acompte obligatoire est prélevé sur les montants des revenus versés pour les intérêts des produits de placement à revenu fixe et pour les dividendes au taux de 12,8 %. L'acompte est calculé sur le montant brut des revenus.
Les revenus faisant l'objet du prélèvement forfaitaire unique doivent être reportés sur la déclaration de revenus. Il est alors possible de conserver l'imposition selon le taux forfaitaire de 12,8 % ou de choisir une imposition de ces revenus selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Le montant de l'acompte est imputé sur le montant de l'IR dû au titre de l'année de perception des revenus.
Par exemple, le prélèvement payé en 2018 est imputable sur l'impôt dû en 2019, au titre des revenus perçus en 2018. L'acompte est ensuite déduit du montant de l'impôt au titre de l'année de versement des intérêts à payer l'année suivante. En cas d'excédent, la somme prélevée est restituée. Dans le cas contraire, la somme est ajoutée à l'impôt à payer.
Certains contribuables peuvent demander à être dispensés de ce prélèvement obligatoire (acompte), sous conditions. La condition principale est le niveau de ressources du contribuable.
La dispense de paiement de l'acompte de l'impôt sur le revenu prélevé sur les intérêts des produits de placement et sur les dividendes peut être demandée :
- par les contribuables célibataires divorcés ou veufs dont le revenu fiscal de référence de l'avant-dernière année est inférieur à 25 000 € pour les intérêts et 50 000 € pour les dividendes ;
- par les couples soumis à une imposition commune (couples mariés ou pacsés). Le plafond est porté à 50 000 € pour les intérêts et 75 000 euros pour les dividendes.